Ajoutez à cela l’inclinaison de sa trajectoire sur l’horizon sud-est en Europe et vous comprendrez pourquoi il devient chaque matin plus délicat de repérer Vénus avant le lever du Soleil : heureusement que son éclat intense nous prête main-forte !
Le mardi 6 et le mercredi 7 février, une heure et quart avant le jour, soit pratiquement au début du crépuscule nautique, l’éclat vénusien se situe à peine à deux degrés de hauteur, moins que la largeur de la première phalange du pouce bras tendu. Il faut vraiment choisir son site d’observation pour parvenir à la repérer car le moindre arbre ou un bâtiment trop proche peut l’occulter. Comme le mois dernier, le croissant d’une Lune qui approche de la fin de son cycle quasi mensuel nous fixe un rendez-vous lointain avec Vénus. Il est encore relativement charnu le 6 lorsqu’il brille à plus de vingt degrés sur la droite de la planète, mais sa finesse est superbe le lendemain. Ces deux matins, la lumière cendrée révèle magnifiquement la face nocturne de Séléné.